
Critique de Léocadia, de Jean Anouilh, vu début septembre au théâtre 14
Avec Geneviève Casile, Cédric Colas, Pierre Dumas, Noémie Elbaz, Jean-François Guilliet, Thierry Harcourt, et Davy Sardou ; mis en scène par Thierry Harcourt
Avec Geneviève Casile, Cédric Colas, Pierre Dumas, Noémie Elbaz, Jean-François Guilliet, Thierry Harcourt, et Davy Sardou ; mis en scène par Thierry Harcourt
Non. Non, ce n’est pas un problème de texte ; le texte est très bien.
Non. Non, ce n’est pas un problème de mise en scène ; elle est bien également.
Non. Non, ce n’est pas de la faute de Geneviève Casile, ni de Noémie Elbaz.
Cette pièce manque de charme, et ce à cause d’un seul comédien : Davy Sardou.
En effet, celui-ci n’est dans son rôle que pendant 30 secondes ; lorsqu’il passe en vélo au début de la pièce. Il dit une phrase … Ca passe encore (disons qu’il aurait pu tomber de son vélo et gâcher encore plus la mise en scène !).
Mais après … Il est censé être triste, ailleurs, presque désespéré … Il n’est rien de tout cela. Il est vide, creux.
Et c’est très dommage, étant donné qu’il est présent pendant les 3/4 de la pièce.
Cela m’a gâché la pièce.
Si on fait abstraction de cet « élément perturbateur », on s’aperçoit que c’est une bonne mise en scène, où seules peu de choses sont à redire (un peu lent à débuter, peut-être …). C’est là qu’on s’aperçoit qu’il suffit de peu pour vous gâcher une pièce ! En revanche, c’est vrai que Geneviève Casile est excellente, elle semble réellement inquiète pour son fils et cherche absolument des solutions aux problèmes. Noémie Elbaz est toujours aussi bonne actrice (je l’avais déjà vu dans Les Belles Soeurs) ; et peut-être que le fait qu’elle soit en couple avec Davy Sardou renforce peut-être également son jeu d’actrice ; elle est à plusieurs reprises au bord des larmes, et semble réellement amoureuse de cet homme.
Placement : comme d’habitude au théâtre 14, premiers rangs.
[…] fou, car l’un des premiers articles sur le blog concernait un spectacle dans lequel jouait Davy Sardou. Je dois dire que c’est […]
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